Je n’ai jamais encore rencontré d’entrepreneur qui ne m’ait pas avoué à un moment donné qu’il avait douté profondément.
Douté de soi. Douté de son business. Douté de son potentiel. Douté de son offre. Douté de son contenu. Douté de son passé. De son avenir. La liste est longue.
J’ai douté et je doute encore. Je ne cherche plus à l’expliquer. Même si je suis entrepreneur depuis 5 ans maintenant et que j’ai réussi à créer plusieurs activités rentables, je doute.
Je commence à arriver à la conclusion que le doute est inévitable. Et qu’il fait partie de notre condition humaine. Qu’on soit entrepreneur ou pas d’ailleurs.
Ce qui change avec le temps et l’expérience, est notre capacité à faire face à ce doute et à bien le gérer.
Oui, je doute. Mais je suis capable aujourd’hui de le chasser en 2 minutes la plupart du temps. S’il persiste, je m’offre une session d’écriture et d’introspection puis le tour est joué.
Malheureusement, ce doute a été fatal à beaucoup d’entrepreneurs.
Leur discours interne est devenu trop négatif, trop bruyant. La peur a gagné leur esprit. Le stress a pris le contrôle de leurs journées, de manière chronique.
Ils ont fini par se raconter la fausse histoire que “ce n’était pas fait pour eux”. Que le salariat est beaucoup plus tranquille et sécurisant.
Alors qu’ils avaient bien en eux la capacité d’entreprendre. La capacité de changer des vies et d’aider d’autres être humains sur leur chemin.
L’enjeu de cet article est de parler, sans filtre, de ce doute de l’entrepreneuriat. Et surtout de vous donner des solutions concrètes pour le dépasser et maximiser vos ventes.
Je travaillais avec cette cliente depuis 2 mois. Tout se passait bien. Elle était motivée, déterminée, super disciplinée à la fois sur la création de son contenu et sur ses actions commerciales.
C’est la première fois qu’elle entreprend. J’avais accepté de prendre le risque de l’accompagner même si elle venait de démarrer (j’accompagne en général des solopreneurs qui se sont déjà lancés depuis quelques mois ou années).
J’ai eu raison de le faire car en 2 mois on avait réussi à signer ses premiers clients et tout avançait parfaitement.
Puis, silence radio.
Elle ne m’a plus écrit comme elle le faisait. Elle ne me partageait plus de contenus à optimiser, ni de problématiques commerciales à discuter. Et quand je demandais si tout allait bien, sa réponse n’était pas très claire.
J’avais la certitude que quelque chose n’allait pas bien. Mais je ne voulais pas forcer quoique ce soit.
Il y a eu alors cet appel : “Ali, je t’ai évité parce que je ne voulais pas affronter la réalité de ce qui se passe. Je n’ai pas osé te raconter ma situation après tout ce qu’on a fait ensemble. J’ai été chassé par une très bonne entreprise et ils m’ont proposé un job. Et je pense que je vais le prendre. C’est quasi sûr.”
C’est le brouillard à ce moment-là dans mon esprit. Pourquoi ce changement ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer alors que tout avançait si bien dans l’accompagnement ?
Ma première réaction a été de penser que j’avais raté quelque chose. Que je n’avais pas été suffisamment présent pour elle. Mais je me suis vite rendu compte qu’il ne s’agissait pas de moi. C’était bien sûr elle l’héroïne de l’histoire.
Et elle a été touchée, de plein fouet, par le grand doute de l’entrepreneuriat.
Cette édition est pour elle. Mais aussi pour tous les solopreneurs que j’ai eu la chance d’accompagner au cours des derniers mois. Je suis infiniment reconnaissant et honoré d’avoir pu les aider dans leur business et à créer l’impact qu’ils souhaitent avoir dans ce monde.
J’ai regroupé les différentes expériences vécues avec mes clients pour vous proposer ci-dessous les points essentiels pour battre le doute et faire fleurir votre business.
La conclusion de l’histoire de cette cliente vous attend en fin d’édition. J’espère que vous aimez le suspens 😃
Place maintenant au dépassement du doute !
Entrepreunariat et la pression de l’entourage
Spontanément, on attend de nos proches qu’ils nous soutiennent dans nos projets et nos démarches personnelles et professionnelles.
Mais avec l’entrepreneuriat, c’est assez spécial.
Oui, il y a de plus en plus d’entrepreneurs et de solopreneurs autour de vous. Mais la réalité est que nous sommes encore une minorité.
Le modèle normal, classique, reste bien sûr le modèle salarial.
Et qui dit sortir de la norme, dit remise en question et prise de risque. C’est basique.
Le problème avec nos proches (famille et meilleurs amis) c’est qu’ils nous aiment trop. Et parfois quand tu aimes trop, tu projettes très facilement tes peurs sur ceux que tu aimes.
Comme l’entrepreneuriat est considéré par la société comme l’option risquée, notre entourage craint que ça se passe mal pour nous.
Ils ne savent malheureusement pas que l’entrepreneuriat est la formation la plus intense et complète que n’importe quel individu puisse suivre. Je connais d’ailleurs de nombreux entrepreneurs qui ont trouvé un job en moins d’un mois après la fermeture de leur business tellement ils avaient appris de compétences très demandées sur le marché du travail.
Après 5 ans d’entrepreneuriat, je me fais toujours chassé pour des postes de directeur commercial ou marketing ou des opérations à de super salaires.
Les gens s’inquiètent à tort. L’entrepreneuriat c’est la vie. C’est prendre des risques. C’est apprendre tous les jours quelque chose de nouveau.
Aux côtés de la projection des peurs, il y a la pression sociale et la comparaison aux autres.
Avec cette fameuse phrase qui me met en rogne et que de nombreux clients m’ont rapporté : “Tu as fait tout ça… tu as eu ce super diplôme…. tu as ce super salaire et tu lâches tout ça pour lancer un petit business de X ou de Y”
Remplacer X et Y par ce que vous voulez. Vous avez l’idée.
Cette phrase est très révélatrice de la maladie qui touche notre société. Celle des apparences, du paraître et de la pensée cloisonnée conformiste.
Les entrepreneurs sont des héros courageux assoiffés de sens, d’impact et de liberté. Et personne d’autre qu’un entrepreneur ne peut comprendre ce qu’un entrepreneur vit et ressent.
Rappelez-vous de ça pour dépasser le doute induit par la pression de votre entourage.
Et voici mes meilleures solutions face à cette pression sociale, source de doute :
- Proposer une discussion sincère et transparente avec votre famille et meilleurs amis. Osez dire que leurs paroles et comportements vous touchent et que vous avez besoin de leur soutien et non pas de leur jugement. Parfois ça suffit à changer la donne. Parfois, ça ne sert à rien. Et c’est OK aussi. C’est votre vie. Pas la leur.
- S’entourer d’autres solopreneurs. Grâce à mes clients et leur partage de sentiment de solitude, j’ai créé ce que je devais créer il y a biennnn longtemps. Une communauté de solopreneurs qui se soutiennent et qui s’entraident. Et je vous assure que ça fait un bien fou. Rapprochez-vous d’autres entrepreneurs.
- Demander de l’aide à un mentor : si la solitude et le doute vous consument, vous allez tôt ou tard craquer. C’est une question de mental et c’est vraiment difficile. Demandez de l’aide à un mentor ou un coach business et choisissez-le soigneusement parce qu’il y a de plus en plus de pseudo experts sur le marché.
- Montrer votre réussite avec les ventes. C’est le point le plus important de tous. Faites tellement de ventes et atteignez un tel niveau de business que votre entourage ne pourra que reconnaître vos succès.
Quand entreprendre te fait douter de ta valeur
Le doute le plus compliqué à gérer n’est pas celui qui nous vient de l’extérieur comme avec notre entourage.
Le plus difficile et vicieux de tous est le doute venant de notre discours intérieur.
C’est Toi VS Toi.
C’est cette petite voix qui veut nous convaincre parfois que l’on n’a pas ce qu’il faut pour réussir.
Mais c’est un pur mensonge.
Ma cliente a douté d’elle-même. Elle a douté de sa capacité à entreprendre. A réussir à vendre. A créer du contenu. A raconter son histoire.
Et une grande partie de mon job avec elle, et en réalité, avec tous les entrepreneurs que j’accompagne, c’est de leur montrer ou plutôt rappeler ce qu’ils savent déjà : ils ont tout pour réussir et il y a des gens qui ont profondément besoin de ce qu’ils ont à offrir.
J’ai dit “job” mais pour tout vous avouer, je ne sens pas que je travaille.
Je suis en mission. Je fais ce qui me transcende le plus : montrer à des entrepreneurs motivés à quel point il y a de la grandeur en eux.
Je suis en mission. Pour leur offrir la liberté qu’ils souhaitent et qu’à leur tour, ils puissent aider d’autres personnes à voir la grandeur qui est en eux.
Comme je ne peux pas accompagner autant de personnes que j’aimerais (limite de temps disponible forcément), je vous écris ici ce que je pense vraiment quand je vois mes clients dans leurs yeux.
👉 Nous avons tous des compétences passées et des expériences professionnelles ET personnelles extrêmement riches et précieuses.
Cette petite voix embêtante nous fait oublier parfois que nous sommes sur Terre pour transmettre. Transmettre ces compétences et expériences à d’autres personnes sur leur propre chemin.
Pour les aider à progresser. A avancer plus vite. A éviter nos erreurs. Ou parfois simplement pour leur offrir une oreille attentive.
Je vous en supplie. Ne sous-estimez jamais votre valeur intrinsèque. Votre parcours de vie et votre histoire personnelle sont des joyaux pour les frères et sœurs qui vous entourent.
Votre valeur est grande. Infinie même.
Quand le doute toquera à nouveau à votre porte, souriez. Dites-lui que vous le connaissez bien. Que que vous le respectez. Mais que vous n’avez pas de temps à lui accorder.
Vous avez des vies à servir 💛
Manque des bons outils et compétences en tant que solopreneur
Je suis fasciné par tous les solopreneurs qui se lancent sans aucune compétence en marketing et en vente, et qui s’étonnent ensuite que ça ne marche pas pour leur business.
Je me questionne en fait : comment des gens aussi brillants ne voient pas l’évidence, grosse comme un mur face à eux ?
Ils pensent que le simple fait de lancer un business et d’en parler un peu autour d’eux va suffire. Que les clients vont venir à eux par magie et tomber du ciel. Et quand ces clients ne viennent pas (parce qu’il n’y a pas de magie en business), ils se mettent à terriblement douter.
Non, non et encore non.
Vous pouvez avoir la meilleure idée business au monde. Mais si vous l’exécutez mal, vous rejoindrez le cimetière des entrepreneurs déchus. Et j’en ai marre de voir que ce cimetière se remplit encore et encore.
Voici les bases de ce dont vous avez besoin pour réussir dans votre business :
- des connaissances solides en marketing pour :
- définir de manière précise la cible que vous voulez servir (une seule cible au départ SVP SVP SVP) et écrire son profil psychologique
- créer une offre qui assure une transformation pragmatique à vos futurs clients et la présenter au juste prix pour eux et pour vous
- valider un funnel d’acquisition et de conversion qui vous permettra de générer des clients de manière régulière, mois après mois
- une maîtrise des fondamentaux du copywriting/écriture persuasive pour :
- créer du contenu sur les réseaux sociaux (n’importe lequel) qui touche votre audience, l’engage et lui donne envie de mieux vous connaître
- écrire régulièrement des newsletters ou des articles de Blog où vous développez votre pensée et prouvez votre expertise et légitimité quel que soit votre domaine d’activité
- rédiger ou au moins réviser vos pages de vente pour permettre à vos prospects de venir à vous et de ne pas toujours les chercher
- les pratiques commerciales de base pour :
- rechercher et contacter les bons prospects susceptibles de devenir de futurs clients
- écrire des séquences de messages à envoyer à vos prospects sans les braquer et en leur donnant un maximum de valeur jusqu’à qu’ils convertissent
- échanger avec vos contacts et avancer les bons arguments pour faire vos ventes avec un naturel déconcertant
Relisez ces bases. Si vous n’avez une bonne maîtrise de ces éléments, vous avez deux options :
- vous former en continu sur ces différents sujets jusqu’à bien les maîtriser en autonomie (peu coûteux en argent, très coûteux en temps)
- demander de l’aide à quelqu’un qui a déjà réussi ce que vous voulez réussir et qui a accompagné d’autres solopreneurs comme vous (peu coûteux en temps, coûteux en argent)
Mon travail à moi, c’est de faire gagner des années à mes clients avec tout ce que j’ai appris et expérimenté. Ceux qui choisissent l’option 2.
Je ne dirai pas que je fais des miracles parce que c’est faux. Mais quant tu as permis à 10, 20, 30 entrepreneurs à la suite de faire des ventes en moins de 3 mois, tu sais que tu maîtrises ton sujet.
Si vous êtes du genre à investir pour votre succès, on a des choses à se dire. On peut discuter juste ici.
La newsletter Pouvoir intérieur :
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Entreprendre = Action, régularité et discipline
L’entrepreneuriat est un jeu qui se gagne sur le long terme.
Vous pouvez bien sûr générer des ventes très rapidement en 2-3 mois.
Mais ce que vous voulez par-dessus tout, c’est créer un système avec des bases solides qui vous permettent d’attirer de nouveaux prospects régulièrement, mois après mois, et de les convertir ensuite en clients.
Et pour ça, vous avez besoin de passer à l’action de manière régulière et disciplinée.
Vous voulez battre le doute pour de bon ?
Créez un système dans lequel :
- Vous créez du contenu toutes les semaines sur un réseau social qui vous plaît et sur lequel votre cible est présente
- Vous contactez toutes les semaines de nouvelles personnes pour à la fois élargir votre réseau et créer de nouvelles opportunités commerciales
- Vous écrivez tous les mois (strict strict minimum) une newsletter à destination des gens les plus intéressés par ce que vous faites et qui vous ont partagé leur email
- Vous révisez une page de vente (la plus simple possible) qui décrit ce que vous offrez pour tous ceux qui veulent travailler avec vous et qui vous découvrent
- Vous vous reposez suffisamment pour booster votre créativité et ne pas souffrir en entreprenant car c’est tout sauf le but !
Je suis persuadé aujourd’hui que toute personne réellement motivée et disciplinée peut se lancer en entrepreneuriat et bâtir un beau business rentable en moins de 12 mois de travail.
Avec les bons outils, les bonnes compétences, et les bonnes décisions. Et surtout sans attendre le miracle qui ne viendra pas.
Que le succès guide vos pas… comme pour ma cliente qui a décidé finalement de rester dans l’entrepreneuriat (YEEEEEES !!).
Le destin a même voulu que l’on accompagne ensemble, elle et moi, une autre cliente. Et je peux vous dire qu’on prend un plaisir fou à le faire !
C’est tout pour moi. Cette édition était un peu longue mais nécessaire.
Vive l’entrepreneuriat !
Cheers 💛
Ali
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